Entre le Canada et la France, l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon procure l’évasion nécessaire sans les coûts qui vont habituellement avec. Depuis quelques années, un vol direct depuis la métropole dessert, en effet, les 2 îles. Entre la richesse de la biodiversité et les paysages à couper le souffle, ce territoire a beaucoup à offrir pour les visiteurs.
S’émerveiller des vestiges historiques
A Henry, au nord de Saint-Pierre, sont conservées des vestiges vieux de 5 000 ans. Le site archéologique de l’Anse témoigne du passage des cultures amérindiennes et paléo-esquimaudes sur l’île. Ces merveilles sont dévoilées au terme d’une randonnée de 45 minutes sur un chemin balisé.
Les salines de Saint-Pierre ravissent d’abord les yeux. De jolies cabanes, de toutes les couleurs, ornent le bord de mer. Elles servaient autrefois à entreposer le matériel des pêcheurs. Certaines continuent encore de remplir cette fonction. D’autres sont devenues des lieux de rencontre, tandis que l’une d’elles est désormais un musée.
L’île aux Marins constitue un autre point à visiter impérativement. Les touristes y goûtent un calme sans précédent tout en admirant son église et ses habitations. Le long de la mer git les restes de l’épave du Transpacific. Un bateau qui s’est échoué à Saint-Pierre en 1971. Aucun blessé n’a été déploré à l’époque mais la vieille carcasse à la vie dure et témoigne encore du drâme.
S’incliner devant la beauté de la nature
Les amoureux de faune et de flore doivent se diriger directement vers le Grand Colombier. Personne, sauf les touristes, ne vient déranger la quiétude des animaux sur cet îlot. Plusieurs espèces d’oiseaux y ont donc élu refuge.
Au cap Miquelon, ce sont les rapaces qui font la loi. Ceux qui apprécient la marche peuvent découvrir avec joie les changements fréquents de paysages. Dans ce coin de paradis, les falaises succèdent aux forêts boréales et aux tourbières. Des renards ou des cerfs de Virginie montrent parfois leurs museaux.
L’isthme qui relie Miquelon et Langlade est plus qu’une bande de terre. Si l’occasion se présente, il ne faut pas hésiter à se lancer dans une balade aérienne. Les vagues de l’océan Atlantique et les eaux du Grand Barachois bordent cet isthme de part et d’autre.
Se lancer dans des aventures culinaires
La collectivité d’outre-mer Saint-Pierre et Miquelon exploite délicieusement les produits de la mer. La morue y est un peu la star des cuisines. Les habitants la farcissent ou la dégustent au naturel. D’autres fois, ils les transforment en boulettes. Attention toutefois, comme la morue est une espèce protégée, la consommation se limite à certaines saisons.
Les visiteurs peuvent également déguster sur l’archipel la pétoncle d’Islande ou la raie, toujours fraîchement pêchés. En guise de dessert, la confiture de plaquebière agrémente délicieusement les pains les plus simples. Ce nom énigmatique cache une mûre sauvage orangée.