Saint-Pierre-et-Miquelon, c’est aussi une richesse en biodiversité exceptionnelle. L’archipel est notamment un paradis d’ornithologie, grâce à une faune aviaire très florissante. Cette diversité est talonnée de près par sa faune marine et sa faune terrestre toute aussi féconde. Tout ce beau monde évolue au milieu d’un patchwork de tourbières, de lacs, de toundras et de forêts boréales.
Un bon spot pour observer les oiseaux
Si les animaux marins de l’archipel ne laissent personne indifférent, et que les mammifères restent discrets, c’est la faune aviaire qui bat le haut du pavé sur Saint-Pierre-et-Miquelon.
On y dénombre près de 320 espèces d’oiseaux. Le harfang des neiges, le roitelet, ou la mésange occupent les paysages subarctiques de l’île tout au long de l’année. Le bruant, le durbec des sapins et le moucherolle ne s’observent qu’entre le printemps et l’automne.
Les rivages constituent le refuge privilégié des oiseaux marins. L’île du grand Colombier, par exemple, abrite macareux moines, mouettes tridactyles et guillemots marmettes. Les canards marins s’y plaisent aussi en grand nombre. Dans la lagune du Grand Barachois, plusieurs espèces viennent passer l’hiver.
Faune marine et autres mammifères
Tout aussi impressionnante, sa faune marine est constituée de spécimens imposants comme le cachalot, l’orque, le dauphin, le phoque et la baleine. Saint-Pierre-et-Miquelon ne possède pas de mammifères terrestres indigènes, autrement dit, dont la présence soit endémique et non le fruit de intervention humaine. Seul le renard roux peut prétendre à ce titre, bien que le fait reste incertain, de même que le campagnol de Pennsylvanie. Pour le reste, l’archipel est l’habitat de 37 mammifères, dont le lièvre arctique, le rat surmulot, la chauve-souris argentée et le chat sauvage.
Cette grande richesse naturelle de l’archipel fait le bonheur de photographes et d’amoureux de la nature de tout horizon. Et ce, bien qu’il faille de la patience pour les débusquer au cœur du paysage sauvage de l’archipel. Cette faune prospère aux côtés d’une végétation boréale dominée par les tourbières, qui cache elle aussi une biodiversité subtile d’orchidées et de sphaignes.